Des mystérieux contes qui invitent à trembler, sourire et s'émerveiller des secrets de la vie, de la mort, des illusions ou du rêve.
Le spectacle mêle le récit à la musique et la danse pour visiter des territoires à la lisière du merveilleux et du fantastique.
Les récits évoquent des figures surnaturelles de différentes traditions populaires de la Russie au Japon.
Il existe plusieurs versions de ces récits :
- version racontée en solo
- version en duo avec le musicien
- version performance avec décor et projections visuels
Sylvie Le Secq : voix et danse
Gérard Daubanes : guitare électrique, effets sonores
Enrico Sacchi : scénographie
Photo : Olivier Gouzien
Autour d'un récit, une myriade de petits poèmes évoquent les sentiments et les émotions provoqués par la neige aussi bien dans sa violence lors d’une tempête que dans l’enchantement de sa douceur ou sa clarté singulière.
Une invitation à la poésie dans une relation sensorielle au texte, à la voix, au corps, aux sons et aux images.
"La femme des neiges" / Yuki Onna, conte populaire japonais
"Mon rêve familier" et "Dans l'interminable ennui de la plaine" de Paul Verlaine
"Neige, neige" de Marina Tsvetaeva
Haïku de Yosa Buson
Sylvie Le Secq : voix et danse
Gérard Daubanes : guitare électrique, effets sonores et films
Photo : Lionel Mantovan
Tout commence dans le noir, quand une petite lumière naissante laisse deviner une présence mouvante, c'est un corps ondoyant qui apparaît tout doucement au gré de la musique et des mouvements de la lumière. La danse qui se crée, se fond dans des états de matière pierreuse, tellurique, liquide, aérienne ou cosmique. Pour suivre ce corps il faut se délester, tout abandonner, se fondre dans la matière organique et plonger dans les profondeurs de la nuit.
Sylvie Le Secq : danse
Gérard Daubanes : images et son
« Mais comme j'avais laissé mon troupeau d'idées noires auprès de la futaille, je les y retrouvai. Elles me sautèrent au cou avec des cris de joie, m'appelèrent "petit oncle", et me crièrent toutes sortes de paroles de tendresse, comme : "enfin te voilà revenu, ah ! ce qu'on est heureuses de te revoir !" Elles se pendaient à mes cheveux, à mes oreilles, à mes doigts, m'enlevaient mes lunettes, renversaient mon verre, salissaient mon pantalon, mettaient des mies de pain dans mes chaussettes. J'étais bien empêtré. » René Daumal. Un auteur qui explore le monde matérialiste et spirituel dans un récit à la verve ubuesque.
Sylvie Le Secq : danse et voix
Gérard Daubanes : musique, voix et images
Doria Daubanes : voix